COMPTE RENDU DU CCE DU 11 DECEMBRE 2018 DES ELUS CGT OTIS
Nous étions aujourd’hui réunis en CCE. Le premier point à l’ordre du jour était initialement la Politique sociale et les orientations stratégiques de l’entreprise.
Aux vues des dernières informations du groupes un point a été fait sur la scission d’OTIS par UTC. A ce jour et selon la direction, UTC ne vend pas OTIS mais scinde le groupe en 3 entités distinctes : United Technologie Aerospace, Carrier et OTIS. La question des fonds propre à OTIS a été posée. Pas de commentaire de la direction. Aujourd’hui, beaucoup de service, notamment ceux qui gèrent les DATA sont sous la tutelle d’UTC. Ce qui va, selon nous, poser problème.
Les experts Syndex nous ont présenté leur « rapport », (en demi-teinte) avec beaucoup de données, plus ou moins vérifiables et interprétables.
Concernant l’activité, on voit une hausse des ventes en 2018 sur les ventes neuves (plus sur le BEX) avec en contre point, une baisse des marges. Selon l’expert, il y a une « dégradation » de la profitabilité due à une « inflation » du coût chantier (hausse des salaires oui, oui, sous traitance plus chère, etc. Bien sûr, pour la CGT, le coût n’est pas celui du chantier mais du capital. Qu’on ne s’y trompe pas ! Toujours sur le neuf, le niveau satisfaction client a baissé. La CGT a engagé des démarches au niveau du montage sur les conditions de travail et la qualité du rendu. L’entreprise a dénoncé la démarche auprès du tribunal de grande instance de Nanterre !
Pour le service, baisse du prix moyen du parc a encore baissé (on nous le bassine à longueur d’année) alors que le parc a augmenté.
Les perceptives de rétablissement financières sont encore repoussées, jusqu’à quand ? Les mots clé de la direction, pour l’année à venir, proximité et qualité.
Idem pour Gien, contribution financière en baisse et espoir de reprise pour 2019. Aujourd’hui, les équipes souffrent avec des machines-outils qui tombent régulièrement en panne, une hausse des AT. Notre question est celle des moyens que se donne l’entreprise pour arriver à ses fins. La réponse de la direction ne fait état que de moyens pour reprendre du » business « et des « outils » technologiques comme l’I Phone. Jamais un mot sur les « vrais » outils et le « vrais » travail qui est le nôtre, les portes, contrôleurs, cabines et autre les alignements de guides. Nous allons travailler de façon intelligente nous dit le PDG.
Les enjeux restent les mêmes aux dires de la direction, recrutement et fidélisation.
On s’aperçoit néanmoins que les effectifs augmentent plus chez les cadres, un peu pour les techs et beaucoup moins chez les administratifs. Si en 2018 il y a eu beaucoup d’entrées, il y a eu également beaucoup de sorties.
La présentation de la politique salariale par l’expert Syndex reste indigeste pour ceux qui ne sont pas familier avec les chiffres.
La CGT a réagi à la gestion comptable de l’entreprise en parlant de gestion humaine. Les « évolutions des enveloppes par catégories » ne répondent pas aux besoins vitaux des salariés et de leur famille. Non seulement, les techniciens exercent un métier spécifique qui mérite un salaire conséquent mais en plus, en regardant le coût de la vie, on s’aperçoit clairement que les salaires ne suffisent pas pour vivre convenablement. Pour nous, il y a un fossé entre ce qu’on entend dans cette salle et la réalité de terrain vécue dans les agences et antennes.
Consultations :
5 pour, 11 abstentions, 4 contre (les 4 élus titulaires CGT) pour la politique sociale.
5 pour, 11 abstentions et 4 contre (les 4 élus titulaires CGT) pour les orientations stratégiques de l’entreprise.