C’est à partir de 15 heures 40 que chaque jour, les femmes travaillent gratuitement !

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Ce 8 mars nous serons solidaires, aux côtés des femmes du monde entier pour refuser toutes et tous ensemble de payer le prix de la crise pandémique.

 

Les confinements ont mis en lumière que les femmes sont indispensables au fonctionnement de la société et invisibilisées en permanence : les femmes, et encore plus les femmes migrantes, sont majoritaires dans les emplois du soin, de la santé, de l’éducation, du nettoyage, du commerce… Elles sont sous payées, peu ou pas reconnues.

Les promesses de revalorisation de ces métiers ont fondu comme neige au soleil : la majorité des salariées n’a même pas vu la couleur des primes COVID ! Nous luttons pour mettre fin aux écarts de salaires et de retraites ! Nous revendiquons la revalorisation des métiers à prédominance féminine, la reconnaissance des qualifications et de la pénibilité des métiers. Les femmes subissent plus encore la précarité, les temps partiels, la précarité, la flexibilité, le travail du dimanche…

Lors du premier confinement les femmes ont payé le plus lourd tribut : d’une double journée de travail, elles sont passées à une triple journée ! Travail, tâches domestiques et instruction des enfants ! Les inégalités entre femmes et hommes ont été exacerbées. Les écarts de salaires restent à hauteur de 23% en France.

Quelle que soit la profession, aucune femme n’est à l’abri du sexisme, du harcèlement au travail, voire de violences. La remise en cause du professionnalisme, l’assignation à une position d’infériorité et à des tâches subalternes peuvent toucher toutes les femmes au cours de leur carrière. Trop souvent elles sont moquées, voire humiliées. Trop souvent c’est la victime qui est sanctionnée, déplacée voire même licenciée. La quasi-totalité des entreprises ferment les yeux, nous ne devons plus le tolérer.

Parce que le 8 mars n’est pas le jour de « la fête des femmes, ni le jour «de la femme » mais bien la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, en France, comme en Pologne, au Chili comme en Italie et en Espagne, en Argentine comme au Nigeria, nous serons toutes et tous dans la rue pour dénoncer et arrêter la société capitaliste qui maintien les systèmes de domination en place.

Nous n’aurons que ce que nous gagnerons par nos luttes ! Battons-nous pour l’égalité au travail comme dans la vie !

Nous exhortons le gouvernement à ratifier la convention 190 de l’OIT contre les violences et le harcèlement. Signez la pétition !

https://agir.actionaid.fr/stop-violences-travail/ http://www.egalite-professionnelle.cgt.fr/

https://www.facebook.com/CGT-OTIS-736334749823383/

 

 

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